Symphonie d’Automne est la grande classique et la plus belle des cascades de l’Alpe d’Huez. Le site se situe bien à l’écart du domaine skiable. Son orientation plein sud permet de grimper au soleil l’après-midi et c’est l’option que nous avons choisie. Nous avons gravi la première partie sur la gauche en une seule longueur de 70m, puis la seconde partie droit à l’aplomb du relais.
La cascade de la Schappe est une cascade artificielle crée par le bureau des guides deBriançon. L’accès se fait depuis le magnifique parc de la Schappe. Elle se situe à l’aplomb de l’accrobranche. Marche d’approche raplapla en 10 minutes depuis le parking ou en 15 minutes depuis la maison de Katie et Clément !
Il y a 2 lignes. Celle de droite est un peu plus technique avec un final spectaculaire se faufilant entre de belles méduses !
Il y a encore 3 semaines les cascades des Tourengs étaient en excellentes conditions avec beaucoup de glace, de larges rideaux et des tubes bien costauds à profusion. Las, depuis un gros redoux avec son lot de vent du sud, de pluie et de sable saharien a saccagé notre terrain de jeux hivernal.
Malgré ce régime minceur, l’Y de gauche nous parait faisable en évitant au mieux les bains douches et les passages les plus fragiles. Sur le haut, cachée derrière des sapins une sublime longueur nous attend !
Un grand merci à Camille, chef de cordée du jour et à son papa Jérôme pour cette belle journée toute en contraste.
Pour profiter de ce dernier jour de froid avant le redoux et la débâcle annoncés pour les jours suivants, je propose à Didier, Jérôme et Pierre-Henri une journée « tranquille » aux Fréaux.
Initialement j’avais prévu « La nuit sera fraiche » et les « Étourdis« . Mais, en arrivant, ces cascades semblent bien maigrichonnes. Changement d’objectif, ce sera le secteur d’Astarothe et une journée un peu moins tranquille…
La Goulotte d’Astarothe, bon an mal an, se forme régulièrement alors que ce n’est pas toujours le cas pour les Doigts d’Astarothe. Ils peuvent ne pas toucher ou seulement celui de droite et plus exceptionnellement seulement celui de gauche. Cette fois-ci les conditions sont parfaites, tout est en place. Par contre une grosse accumulation de neige a rendu l’approche besogneuse… aussi attention au danger de coulées en cas de redoux important !
Ci-dessous la galerie photos du jour + en bonus, une 2ème galerie « vieilles photos » !
2021 restera un très bel hiver pour les glaciairistes qui, le temps d’une ascension, oublient le Covid !
En versant nord, entre le hameau des Fréaux et le village de la Grave, une bonne vingtaine de cascades se forment tous les hivers.
Avec Guilhem, Pierre-Henri et Sylvain, nous partons pour deux valeurs sûres : Diabolobite et Colère du Ciel.
Arrivés au pied de Colère du Ciel, nous remontons sa première longueur jusqu’à un relais sur arbre. Ensuite par une traversée horizontale d’une centaine de mètres sur la gauche, nous rejoignons un couloir de neige que nous suivons jusqu’au pied du premier ressaut de Diabolobite.
L’escalade du cigare alimenté par une perfide douchette provoqua une onglée phénoménale et invalidante chez certains… Mais quelle ambiance ! Encore une longueur plus tranquille et nous voilà au sommet.
Ensuite nous descendons en un rappel et rejoignons par une traversée descendante sur la gauche le pied des deux très belles longueurs terminales de Colère du Ciel.
C’était la reprise pour certains, mais la cascade c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas !