Au parking de la Bérarde, David avait sorti du coffre de la voiture son rappel tout neuf encore dans son emballage. Deux jours après il remit dans le coffre dix mètres de corde crapoteuse, tout ce qu’il restait du beau rappel !
Nous avions eu la mauvaise idée arrivés au sommet du Grand-Pic de la Meije de ne pas enchainer avec la traversée, mais de descendre par la voie normale sur le refuge du Promontoire.
Le couloir Duhamel était encore bien encombré de vieille neige et le rappel s’était coincé plusieurs fois… Pour finir cette descente galère, nous ratâmes la bifurcation rive gauche du Duhamel pour rejoindre le refuge et le rappel se coinça définitivement arrivé sur le glacier des Étançons et on coupa ce qu’il nous restait de corde…