Astroman – Washington Column – Yosémite – Etats-Unis – Octobre 2004

L’équipe

     Clément et Jérôme

Le séjour

Il  a duré deux semaines intenses avec 2 belles réalisations :

      – Salathé au Nose

      – Astroman à Washington Column

El Capitan

Sommet californien symbole de l’alpinisme américain !

Taillées au biseau par les glaciers à travers le plateau granitique de la Sierra Nevada, ses impressionnantes parois verticales (jusqu´à 1000 mètres
sans rupture de pente) gardent l´entrée de la magnifique vallée du Yosemite.
Creusot de l´escalade moderne et paradis du grimpeur, la vallée compte de célèbres et impressionnantes parois comme le Half-Dome et sa magnifique face NW, Washington Column, Cathedrals.

Néanmoins, aucune n´allie, comme la grande face sud d´El Cap, l’énormité des dimensions à une raideur sans concession.
Ici l´escalade demande des techniques et une approche logistiques différentes de celles que nous connaissons en Europe, connue des Américains sous le nom de « Big Wall Climbing« , et dont les premières expériences remontent aux temps des premières ascensions du Nose à El Cap et de la Regular NW Face au Half-Dome.
Le « Big Wall Climbing » a été imposé par les conditions très spécifiques de l´escalade au Yosemite : le rocher est un granit très lisse et très compact, qui oblige souvent à recourir à l’escalade artificielle, et dont les fissures qui se perdent dans d’immenses dalles rendent les pendules obligatoires. La progression en est donc ralentie et, considérant les dimensions de la face, on ne peut compter – pour la majorité des voies et des cordées – un séjour de moins de 3 jours en ses murs.
Le couchage est un point délicat du fait de l´extrême rareté des plate-formes naturelles : on doit souvent emmener son portaledge, un rudimentaire matelas de toile et de tubes d´aluminium.

Enfin, si le climat est clément et très stable (pas besoin d´équipements haute-montagne), la forte réverbération du granit blanc et l´exposition continue au vent très sec exigent au minimum quatre litres d’eau par jour et par personne, avec ses conséquences sur le poids des sacs.

Les meilleures périodes sont le printemps et l’automne. L’été, les faces sud sont à  proscrire.

Ci-dessous la galerie photo d’Astroman :

Salathé – El Capitan – Yosémite – Etats-Unis – Octobre 2004

L’équipe

     Clément et Jérôme

Le séjour

Il  a duré deux semaines intenses avec 2 belles réalisations :

      – Salathé à El Capitan

      – Astroman à Washington Column

El Capitan

Sommet californien symbole de l’alpinisme américain !

Taillées au biseau par les glaciers à travers le plateau granitique de la Sierra Nevada, ses impressionnantes parois verticales (jusqu´à 1000 mètres
sans rupture de pente) gardent l´entrée de la magnifique vallée du Yosemite.
Creusot de l´escalade moderne et paradis du grimpeur, la vallée compte de célèbres et impressionnantes parois comme le Half-Dome et sa magnifique face NW, Washington Column, Cathedrals

Néanmoins, aucune n´allie, comme la grande face sud d´El Cap, l’énormité des dimensions à une raideur sans concession.
Ici l´escalade demande des techniques et une approche logistiques différentes de celles que nous connaissons en Europe, connue des Américains sous le nom de « Big Wall Climbing« , et dont les premières expériences remontent aux temps des premières ascensions du Nose à El Cap et de la Regular NW Face au Half-Dome.
Le « Big Wall Climbing » a été imposé par les conditions très spécifiques de l´escalade au Yosemite : le rocher est un granit très lisse et très compact, qui oblige souvent à recourir à l’escalade artificielle, et dont les fissures qui se perdent dans d’immenses dalles rendent les pendules obligatoires. La progression en est donc ralentie et, considérant les dimensions de la face, on ne peut compter – pour la majorité des voies et des cordées – un séjour de moins de 3 jours en ses murs.
Le couchage est un point délicat du fait de l´extrême rareté des plate-formes naturelles : on doit souvent emmener son portaledge, un rudimentaire matelas de toile et de tubes d´aluminium. 

Enfin, si le climat est clément et très stable (pas besoin d´équipements haute-montagne), la forte réverbération du granit blanc et l´exposition continue au vent très sec exigent au minimum quatre litres d’eau par jour et par personne, avec ses conséquences sur le poids des sacs.

Les meilleures périodes sont le printemps et l’automne. L’été, les faces sud sont à  proscrire.

Ci-dessous la galerie photos de Salathé :

Le Doigt de Dieu et la Meije Orientale – 4,5 juillet 2003

En juin 2002, Jacques nous a quittés tragiquement au passage de la Vire Amieux en montant au refuge de l’Aigle.
Les 4 et 5 juillet 2003, Gilles, Jean, Yves, Pascal, Jérôme et moi fixons une plaque à son souvenir un peu au dessus de la vire.
Elle est discrète, il faut escalader à la verticale de la partie gauche de la vire pour la découvrir.

Le premier jour, Pascal, Jérôme et moi, après une courte nuit au parking du Pont des Brebis, montons au sommet du Doigt de Dieu.
En fin d’après-midi Gilles et Jean nous rejoignent pour un bivouac sous le Col du Bec de l’Homme.
Le lendemain nous montons tous à la Meije Orientale et au retour nous fixons la plaque.