Alpinisme

Certainement le couloir le plus sauvage du Massif des Écrins.
Il est situé en face nord à l’aplomb  du Glacier Noir, entre le Pic du Coup de Sabre et le Pic Sans Nom.
Avec Jean, nous sommes partis de Villefontaine (nord-Isère) à 22h30.
Après 3h30 de route nous sommes arrivés au Pré de Madame Carle.
Aussi sec nous avons attaqué la marche d’approche, moraine, glacier, 1ère rimaye.
A 7h nous débouchions au sommet du couloir.
Une bambée d’une traite sans dormir…
Je me rappelle aussi d’une sièste phénoménale dans le pré du camping d’Ailefroide !
Un grand souvenir avec l’ami Jean

Nous étions trois avec Marcel et Clément, 14 ans à l’époque, et futur guide de haute-montagne.

Nous avions bivouaqué sur le haut de la moraine du Glacier Noir, aux Balmes de François-Blanc. Camille et Marie-Pierre nous avaient accompagnés et le lendemain avaient redescendu le matériel de bivouac.

Un magnifique souvenir de sortie familiale !

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Mon fils Matthieu et moi avions comme projet initial l’éperon Walker aux Grandes-Jorasses. Les prévisions météo étaient excellentes mais avec des températures élevées… Aussi nous avons appelé la Maison de la Montagne de Chamonix pour avoir un avis sur les conditions. Et on nous a fortement déconseillé de faire cette course avec un isotherme 0° à 5100, non pas tant pour la face-nord, mais pour la descente des glaciers de la face sud particulièrement dangereux avec de telles températures !

C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés dans la face-sud de la Meije pour cette superbe course essentiellement rocheuse. Petite anecdote, pendant la descente en rappel du Grand-Pic, une monstrueuse coulée de neige est partie du glacier carré ! Comme quoi…

[Montrer sous forme de diaporama]

Nous sommes partis de « Le Pied du Col » à 1h00 du matin pour déboucher tout en haut du couloir du Diable à 7h30 !
Petite pause au refuge d’Adèle Planchard, puis descente en glissade sur les fesses pour les plus téméraires !

Philippe et Michel