Dôme de la Lauze et Brèche du Pan de Rideaux – 23 juillet 2019

Une course d’initiation  » Marche sur glacier et cramponnage » dans un cadre haute-montagne. Depuis le Dôme de la Lauze et la Brèche du Pan de Rideaux, la vue et le panorama sur les hauts sommets du Massif des Écrins sont sublimes.

Quel bonheur d’être encordé avec son petit-fils ! Félicitation à nos jeunes alpinistes en herbe !

Aiguille Dibona (3131m) – Massif des Écrins – 26,27 juillet 2018

Comme l’a si bien décrit le grand Gaston Rébuffat : « le cirque du Soreiller est un paradis pour le grimpeur et un jardin de pierres, qui apparaît comme un nid au creux duquel se niche une extraordinaire flèche de granit »
Quand je traverse la passerelle du torrent et que j’aperçois de nouveau la Dibona, je reste médusé devant tant de hardiesse et de beauté.
Cette fois, c’est avec Camille et son papa Jérôme que nous allons l’escalader, une première pour eux.
Par quelle voie ?
Je ne saurais le dire, passant d’un itinéraire à l’autre au risque parfois de me perdre…
Départ en face sud par la tunnel de la Madier, suivi du râteau de chèvre de la Berthet jusqu’à la face est.
Après une longueur de corde, je m’égare passablement.
Suivent quelques longueurs et nous débouchons au dessus de la vire Boell, ou nous empruntons Visite obligatoire puis la Boell jusqu’à la cime exigüe.
Pour terminer cette belle journée, je propose à Camille et Jérôme de monter au sommet des Clochetons de Gunneng afin de  découvrir après 2 courtes longueurs, la voie normale de la Dibona, qui y apparaît incroyablement vertigineuse ! 

350m  pour environ 14 longueurs
Excellent rocher et quelques blocs instables
5c/6a max, équipement espacé en plaquettes et vieux pitons
Certaines longueurs ne sont pas équipées
Coinceurs, friends et sangles indispensables

A noter l’excellent accueil des gardiennes et gardiens du refuge.
Repas du soir et petit déjeuner au « top » également : merci à eux !

 

Dent du Géant (4013m) – Massif du Mont-blanc – 14,15 octobre 2017

Tout d’abord je tiens à remercier Francine qui m’a donné envie de retourner à la Dent du Géant, 44 ans, après ma première visite du Massif du Mont-Blanc.
Ce matin là, de très bonne heure, avec mon compagnon de cordée de l’époque, nous avions parcouru les Arêtes de Rochefort en aller-retour jusqu’à l’Aiguille éponyme.
Puis en fin de matinée nous avions gravi la Dent en suivant les grosses cordes de chanvre qui traçaient la voie jusqu’au sommet !
De nos jours, ces cordes ont été remplacées par d’autres moins imposantes, mais tout aussi inutiles.
En effet comme le dit le grand Gaston Rébuffat : « A 4000m il est bien plus fatigant de faire des tractions sur les bras que de grimper sur les pieds ».
Et je rajoute qu’elles sont glissantes et rendent la gymnastique périlleuse.

Samedi matin à 8h30, nous prenons, Ludo et moi, la première benne du téléphérique de Courmayeur (La Palud 1730m) qui nous monte au Refuge Torino (3375m) tout à coté du Col du Géant (3365m).
9h15 départ du Col du Géant en compagnie de 5 cordées franco-italiennes qui s’échelonnent sur la trace.
10h25 arrivée au pied du socle en rocher brisé
11h35 arrivée à la « Salle à manger » au pied de la Dent où nous faisons une pause casse-croute…
15h sommet
17h retour à la salle à manger en 4 rappels
Cela n’a pas été une partie de plaisir, car nous étions trop nombreux engagés dans les rappels, exercice accidentogène par excellence… Attente, imbroglio de cordes, ce furent les seuls moments désagréables de cette sublime journée.
19h arrivée au Refuge Torino à l’heure de la soupe.
Au final une très très belle course.
L’escalade de la Dent est merveilleusement aérienne sur un rocher magnifique.
Du sommet exigu, le panorama est sans exagérer l’un des plus beaux des Alpes avec l’immense versant italien du Mont-Blanc, la Combe Maudite et son Grand Capucin, les Aiguilles de Chamonix, les Drus, l’Aiguille Verte, Les Jorasses, etc…
Sans oublier les glaciers avec la Mer de Glace et ses anneaux.
Nous avons fait aussi de belles rencontres dont, cerise sur le gâteau, un papa et sa fille qui sont redescendus en parapente sur Courmayeur après un décollage spectaculaire depuis la « Salle à manger ».
Comme dirait mon ami Yves de Frontonas : « carton plein »
Encore merci Francine !
Le lendemain avant de redescendre dans la vallée, nous prolongeons notre petite aventure par la traversées des Aiguilles Marbrées.

Pointe des Cinéastes – Voie du Vieux Piton – Massif des Écrins – 27 août 2017

La Pointe des Cinéastes est un ensemble de 9 pointes dont la 6ème culmine à 3205m.
La voie normale rejoint un petit col sous la première pointe puis traverse les suivantes.
Une course particulièrement photogénique face au Pelvoux, au Glacier Blanc et à la Barre des Écrins.
La cerise sur le gâteau consiste à fouler le sommet de la première pointe en gravissant sa face sud sur un excellent rocher par la voie dite du Vieux Piton.
« Piton » trouvé par les ouvreurs au tout début de la face.
Escalade soutenue sur 9 longueurs.
Cotation TD
6a max
La cotation de la première longueur en 4c est obsolète, un bon 5b sur un rocher marbré peu équipé.
La suite est correcte.
Descente dans un terrain émietté et malcommode.
Balade à la journée depuis le parking du Pré de Madame Carle.
10h au total
Merci à Steve toujours partant et enthousiaste !

Traversée de l’Olan – Massif des Écrins – 28 juillet 2017

La Traversée de l’Olan (3564m) consiste à monter au Sommet nord de l’Olan (point culminant) par son arête nord et descendre par sa voie normale en face sud (Voie Escarra).
J’avais déjà emprunté l’arête nord, mais à la descente et dans les nuages.
Cette fois-ci avec Steve, la météo est bonne, malgré un fort et froid vent d’ouest le matin.
Sur l’ensemble de la traversée, nous n’utiliserons nos cordes (2 brins de 30m) que pour quelques petits rappels à la descente.
Départ du Refuge de Font Turbat (2169m) versant Valjoufrey à 3h45
Sommet à 8h50
Arrivée au Refuge de l’Olan (2345m) versant Valgaudemar à 14h45
Après une délicieuse omelette, descente à La Chapelle en Valgaudemar
Au total, 2500m de descente

Dans les 2 refuges, les gardiennes sont charmantes et compétentes.
Que d’évolution pour les vieux montagnards comme nous !!!

Au final, une traversée splendide sur un merveilleux tas de cailloux…
Aucune difficulté particulière
Nous avons pris notre temps, photos, vidéos et pauses casse-croute car la montagne ça creuse !

En bonus, la veille depuis le Refuge de Font Turbat et à l’heure du coucher, mes petits enfants on assisté à un hélitreuillage spectaculaire qui s’est bien terminé !