Randonnée pédestre

La Tête de la Grisonnière (2545m) bien visible de la Mure, est un sommet aérien rattaché au massif du Taillefer.
C’est une belle randonnée qui se fait à pied mais aussi quand les conditions sont là, en raquettes ou en skis de randonnée.
Le départ classique se fait depuis le village d’Oris en Rattier en versant sud.
Aujourd’hui nous partons des Everras pour remonter le versant ouest.
D’abord en VTT nous suivons une piste bien roulante sur 550m de dénivelé.
Puis à pied nous traversons la combe Chatain et la combe Linière pour rejoindre la longue croupe qui mène à l’arête rocheuse sommitale.
Cette croupe longe les à-pics de la face nord de la Grisonnière qui plongent sur le Rif Bruyant.
Quel contraste entre ces deux versants !
A total 1600m de dénivelé.
Une très belle ambiance avec, en cette fin novembre, la lumière sublime du soleil couchant.

Cinq jours après le circuit de l’Arche, Marie-Pierre et moi retournons à la Tête du Vet avec Patrick.
Une météo de rêve et des couleurs d’automne flamboyantes.
Tout en images…

Cela faisait un moment que nous projetions de visiter cette  Arche du Vet, curiosité géologique particulièrement difficile d’accès.
Son rocher, de la dolomie de couleur à dominante jaune,  contraste fortement avec son environnement.
Pour l’atteindre, nous avons pris le sentier oublié qui monte de Gragnolet au Vet par la combe du Pré du Rat.
Quelques cairns aident à se repérer, mais certains passages sont intuitifs.
A l’altitude 1700m, on le quitte pour traverser au mieux de raides pentes herbeuses et on découvre enfin notre Arche !
La balade se poursuit plus facilement par une sente plein ouest qui ramène sur le sentier balisé de l’itinéraire habituel.
L’ascension de la Tête du Vet (2162m) prolonge la grimpette.
Une balade sportive dans un vallon extrêmement sauvage.

Depuis longtemps, nous avions envie de parcourir le Grun de Saint-Maurice depuis le col de l’Esparcelet.
Richard nous avait appâtés en nous racontant cette belle et sauvage montée dans son versant Sud-ouest.
A la fin du sentier, nous avons suivi les rares points rouges et surtout la trace entrée sur le smartphone : merci madame Iphigénie…
Une course pour les geeks, mais qui demande de bons mollets.
Après le col de Prentiq l’itinéraire est bien plus évident et on range le smartphone pour mettre les mains sur le rocher.
A la descente du vallon de Prentiq, les premières couleurs d’automne furent un enchantement.
Un détail qui compte : les patous du col de l’Esparcelet sont bien restés derrière la petite barrière, ouffffff !
La cordée européenne anti-brexite : Marie-Pierre, Steve et Michel

Au départ du petit village de Trézanne (1012m)  en passant par le col de Papavet (1245m), les Rochers de l’Aubeyron (1553m) et du Goutaroux (1543m)  , s’atteignent  facilement par un  agréable sentier en crête.
La vue sur la face est du Mont Inaccessible (2087m) tout proche est à couper le souffle !
Une bien belles rando pour un dénivelé de 525m sur une distance de 10kms quand même.
Cerise sur le gâteau, au sommet du Goutaroux, Antoine nous offre un beau décollage technique en parapente face au Mont Aiguille.
Au retour, la visite de la Chapelle de Trézanne s’impose.