Le Lasseron par sa combe nord est une rando peu fréquentée, en dehors des chamois souvent en nombre. Depuis son sommet dentelé, la vue plonge de manière spectaculaire sur le village de Cervières et la route du col de l’Izoard. La vue porte aussi sur les sommets du Massif du Queyras (comme le Pic de Rochebrune tout proche) et ceux du Massif des Écrins.
Jules, Charlotte, Victor et leur Papé à l’assaut du mythique Pic Blanc du Galibier. Un sommet familial très souvent parcouru à skis… mais tellement sympa pédibus quand persistent encore quelques névés !
En passant quelques jours avant à vélo, l’idée nous est venue de gravir le Petit et le Grand Renaud. En observant la carte, nous avons vu qu’il était possible de faire un circuit.
Nous sommes donc montés par la combe du Grand Renaud au départ de Villard-Reymond (1605m) jusqu’à rejoindre la crête des Pales que l’on suit jusqu’au sommet du Petit Renaud (2606m). Montée hors sentier dans la caillasse en louvoyant entre les langues de neige.
On suit alors la crête de Rochail jusqu’au sommet du Grand Renaud (2776m).
Descente par la combe nord du Ruisseau de la Pisse par des pentes soutenues au début en neige bien pourrie jusqu’à un replat bien marqué avec un gros bloc caractéristique. On trouve une sente indiquée en pointillés noirs sur la carte IGN, il ne faut pas la rater !
La traversée sous les rochers du Grand Renaud est assez longue, entrecoupée de profondes ravines remplies de neige recouvrant les torrents. Plusieurs passages délicats surtout en début de saison, d’autant que la sente est très peu marquée par quelques rares kairns.
Retour bucolique par la crête de Croix de la Garde qui mène à la Croix du Carrelet (2059m). De là, un sentier bien tracé ramène agréablement à Villard-Reymond. Pour une éventuelle répétition, la trace téléchargeable ci-jointe peu être fort utile. Merci Iphigénie !
Une dernière rando pedibus avant l’arrivée de la neige annoncée pour le lendemain… Après il faudra y aller à skis !
La Tête de la Grisonnière (2545m) est bien visible depuis la Mure. C’est un sommet aérien rattaché au massif du Taillefer. Le départ classique se fait depuis le village d’Oris en Rattier situé à 1000m d’altitude en versant sud.
C’est une balade qui se déroule en deux parties :
Dans un premier temps par une petite route suivie d’une longue piste on rejoint la cabane du Jas (1753m). Cela représente la moitié du dénivelé et cette partie je l’ai faite en VTT.
Ensuite c’est pas compliqué, c’est tout droit, « dré dans l’pentu», jusqu’au sommet. Il n’y a pas vraiment de sentier mais dans le haut une vague sente se devine dans la caillasse jusqu’à l’imposant cairn sommital.
De là haut, le regard porte sur les impressionnants versants ouest qui vont du Coiro jusqu’au Grand Armet en passant par ceux du Rocher du Vallon, de la Tête de l’Ermitat, du Rocher du Grand Glacier, du Rocher du Lac, de Crête Rosière, du Grand Vent, des Merles, du Petit Armet, et de la Pointe de l’Armet.
Amateurs de solitude et de grands espaces, ce massif est pour vous !
Par conditions anticycloniques dès les premiers froids, dans nos vallées une mer de nuages se forme avec un phénomène d’inversion thermique. Comme pour la photographie, en dessous des nuages on est en « noir et blanc » et au dessus on est en couleurs ! Aujourd’hui nous avons choisi la couleur en montant quelques centaines de mètres à l’aplomb de chez nous.
Faire une balade au dessus des nuages procure toujours un profond bonheur. On éprouve la sensation d’avoir largué les amarres et d’être seuls au monde
« Cerise sur le gâteau » nous avons eu la chance d’observer des « Spectres de Brocken ». Avec le soleil rasant de cette fin novembre et la présence de nuages en contre bas, on observe parfois un « Spectre de Brocken » à condition d’avoir le soleil dans le dos. Nous en avons observé un premier en fin de matinée en montant au Colombier puis en milieu d’après-midi en descendant du Mont de Rousse face à la bergerie du Clos de l’Alpe.
Au départ de la bergerie du Clos de l’Alpe il est facile d’enchainer les montées au Colombier (1948m), à Côte Belle (2027m), à Côte Rouge (2015m) et au Mont de Rousse (1877m). Ces modestes sommets ont plus l’allure de bosses que de pics ! d’où leur nom local de « Bobosses« .