Photo prise en décembre 2024 depuis la route du Lautaret versant Guisane
Aujourd’hui notre objectif est le Pic Blanc du Galibier (2955m) en collective du CAF de la Mure et en mode raquettes/skis. Pour la plupart ce fut une découverte de ce sommet emblématique des Hautes-Alpes et la chance était avec nous, avec une météo parfaite !
Le Pic Blanc du Galibier est d’un accès facile à proximité du Col du Lautaret.
Il se gravit face aux plus hauts sommets des Écrins !!! De la cime, le panorama à 360° est remarquable avec la proximité des Aiguilles d’Arves, du Grand Galibier et de l’enfilade « Râteau, Meije, Pavé, Gaspard, Agneaux, Barre des Écrins, Pelvoux» sans oublier le Combeynot, le Massif des Cerces et le Mont-Blanc.
Photo prise en montant au Pic Pierroux le 2 mars 2025
Nous avons quitté nos pénates à l’heure ou les Matheysins sont encore sous la couette, pour bénéficier des meilleures conditions de neige possible !
Départ skis sur le sac et en baskets
depuis l’épingle qui coupe le Torrent des Pertusets au point côté 1206m. S’en suit une bonne heure de portage en mode marche « tranquilou-bilou » jusqu’à trouver la neige à l’entrée du Vallon des Narrites.
Puis montée sans histoire de ce vallon magnifique par de jolies pentes douces, en évitant quelques gros trous (chourums) bien marqués jusqu’à la hauteur de la Tête d’Oriol. Arrivés là nous sommes saisis par une profusion de creux, de bosses, de barres rocheuses, de pinacles sans oublier l’imposante face nord-est du Petit Ferrand !
Mais il ne faut pas lambiner, car le plus dur reste à faire : remonter sur 600m de dénivelé de larges pentes soutenues, puis pour les derniers mètres crampons aux pieds jusqu’au cairn sommital.
Un tour d’horizon rapide, quelques ultimes photos/vidéos, dépotage et nous entamons la descente chassés par le vent qui se lève. La neige est excellente tout du long !
Merci à Alexis encore une fois pour cette belle journée de partage
Aujourd’hui nous retrouvons le Dévoluy pour une randonnée atypique en saison hivernale.
Notre objectif est le sommet du Gigon (2086m) sur la Montagne de St-Gicon. Outre ces difficultés toponymiques, cette rando est défendue dans sa partie basse, par une barrière forestière particulièrement dense, qui lorsqu’elle bien enneigée est vraiment pénible à franchir à skis pour accéder à la jolie combe des Prés de l’Aup.
Aujourd’hui la forêt est déneigée et une sente bien marquée nous mène sans problème à la combe où nous chaussons les skis. Il fait beau mais froid et la neige décaille à peine. Heureusement les couteaux nous rassurent dans la pente finale vitrifiée !!!
A la cime, la vue plonge sur le Pic Grillon et ses impressionnantes parois rocheuses ainsi que sur le Plateau de Pellafol et le lacdu Sautet. Ce sommetoffre un aperçu saisissant sur les montagnes des Écrins sans oublier l’Obiou tout proche. Vers le sud c’est un panorama complet du massif du Dévoluy.
– Premier jour : l’antécime de la Recula – 30 décembre
Au sommet de l’antécime de la Recula
Avec nos amis historiques de plus de cinquante années partagées en montagne pour certains, nous partons du hameau d’Archinard en direction de la Petite Autane d’Orcières ou Recula.
Montée ensoleillée dans le mélezin jusqu’à une croupe que l’on suit d’abord en forêt, puis dégagée jusqu’à l’antécime de la Recula. Descente en versant nord jusqu’au village de Serre Eyrauds où nous séjournons.
Un enneigement très correct pour cette fin décembre.
Françoise à l’aplomb du col de Combeau sur fond de Petite Autane
Ce matin nous quittons Serre Eyrauds à pied, puis à skis. Notre objectif est le col de Combeau.
Par la forêt, nous passons à la Cabane de l’Aupette, puis par de superbes vallons, nous gagnons un col non nommé sur les cartes mais logiquement emprunté dans l’axe de la montée. La pente est soutenue dans les 150 derniers mètres. De là on peut rejoindre le point coté 2363 par une magnifique croupe, à l’aplomb du col de Combeau (2603m).
Pique nique dans l’herbe, puis descente excellente jusqu’à la Cabane de l’Aupette. La suite fut plus austère…
Un grand merci à tous les amis, nous étions 16. Tout particulièrement à Marie-Paule pour l’organisation des 4 jours passés à Serre Eyrauds, à Yves pour la sonorisation de la folle soirée du 31, sans oublier Jean-Christophe qui nous a guidé pendant les balades.
Le sommet rondouillard du Colombier en montant à Côte Belle
Au départ du Col de Parquetout, l’enchainement des ces quatre modestes sommets est une chouette balade.
Elle est sans difficulté et sans risque par fort enneigement à l’exception de la montée au Colombier depuis le Clos de l’Alpe dont la pente est supérieure à 30 degrés tout du long ! Mais aujourd’hui pas de risque !
j’ai tourné dans le sens horaire : Col de Parquetout, Clos de l’Alpe, Colombier, Côte Belle, Col de la Lière, Côte Rouge, Col Nodry et Mont de Rousse. En cas de fort enneigement on tourne en sens inverse en faisant le Colombier en aller-retour depuis Côte Belle par la croupe.
En démarrant tôt j’ai eu le bonheur d’assister à l’arrivée des premiers rayons de soleil sur la barrière est du Vercors. Un spectacle dont on ne se lasse jamais !