Avant de tous nous retrouver au restaurant accueillant du Col du Festre, les Cafistes de la Mure se sont égaillés dans la montagne dévoluarde. Sur le Chauvet c’est un trio d’anciens qui a profité d’un soleil généreux et d’une neige bien sympa.
Une balade à jouer à cache-cache avec les nuages sur les crêtes toutes en rondeurs du Beaumont. Un froid piquant et une petite bise nous ont rappelé que malgré le manque de neige, nous sommes bien en hiver ! Petits sommets mais belle ambiance immergés entre Écrins et Dévoluy. Il nous a fallu skier avec vigilance, la sous-couche étant inexistante.
Pourquoi les « 4000 du Beaumont » ? un clin d’œil aux prestigieux « 4000 du Valais » aux noms imprononçables. Nos quatre sommets s’approchent plus ou moins des 2000m :
En attendant l’épisode neigeux tant annoncé pour les prochains jours, nous choisissons le Champsaur et son magnifique « spot » au départ des Richards, petit hameau situé au dessus de Pont-du-Fossé.
Plusieurs participants de cette collective du CAF de la Mure dans la catégorie « tranquilou bilou » ne connaissent pas cette partie du Champsaur,point de départ pour plusieurs sommets : le Palastre, Soleil Bœuf, la Pointe sud de la Vénasque, la crête du Pic du Clot Lamiande, LaProuveyrat et pour les plus téméraires, LaPousterle.
Skiant tranquilou comme annoncé au programme, nous avons gravi lePalastre et rejoint la Crête du Pic du Clot Lamiande.
La prochaine fois dans la catégorie « altius, fortius », la devise de Pierre de Coubertin « plus haut, plus fort », on tentera Vénasque et Prouveyrat.
Nous voici une fois de plus dans nos « Bobosses », Mont de Rousse (1877m), Côte Rouge (2015m) et Côte Belle (2027m), avec cette fois-ci l’idée de pousser jusqu’au sommet du Colombier (1948m). C’est une randonnée « tranquilou » de début de saison avec des pentes peu soutenues.
Peu soutenues certes mais transformées en patinoire, cela change tout. Pour une fois nous avions laissé nos crampons à la maison !
Nous avons évité les sommets du Mont de Rousse et de Côte Rouge pour ne pas avoir à les descendre. Nous avons atteint quand-même Côte Belle puis traversé sur le Colombier en restant prudemment sur la croupe bien verglacée. Pour la descente, la longue pente sud-ouest était légèrement décaillée, sauf tout en bas…
Moralité : couteaux et crampons obligatoires en toutes saisons et en tous lieux.